samedi 5 avril 2014

Moi aussi Mme Boutin, j'en ai ma claque des homos...

  


  Il y a quelques temps un de mes potes a partagé sur facebook ses aléas sur Meetic, c'est à mon tour  aujourd'hui de partager ici une anecdote qui m'est arrivé cet après-midi sur un site gay, qui m'a fait rire mais qui est très représentative de la majorité des gays sur la toile, malheureusement...
  
  Un mec m'aborde, j'ouvre le message et là sans même un "bonjour", ni même un "slt" minimum mais qui est le maximum pour beaucoup, je reçois 8 photos, 3 de son cul, 3 de sa bite en érection et gros plan, une en slibard et tjs en érection et une de son visage: aaaah enfin, quelqu'un a qui parler...je lui répond: "merci pour les photos, tu es très hot mais je ne recherche pas de plan cul"...et voilà ce qu'il rétorque: "qu'as-tu trouvé sur mon profil qui te fasse dire que c'est ce que je cherche?" 
Euuuuuuh!!!.. croyant à un trait d'humour, je lui parle donc de son entrée en matière, plus que concise et directe, puis des photos, tout ça avec avec humour bien sûr, car jusque là, ça me faisait rire...mais voilà que monsieur monte sur ses grands chevaux et hystérique me dit d'aller me faire foutre, que de toutes façons il ne veut pas d'un connard de français...(oui j'avais oublié de dire que le charmant garçon est latino mais malheureusement je n'ai pas eu le temps de savoir de quel pays)...là je lui ai rappelé que c'est lui qui m'avait contacté et que c'était pas si grave, qu'il trouverait forcément quelqu'un qui ait envie d'une romance avec sa bite ici, mais qu'il risquait de trouver beaucoup de français sur ce site et en France...à quoi il a répondu: "fuck you"  

FIN 
  
  Bon inutile de vous dire que je l'ai bloqué car j'avais vraiment pas envie de m'énerver mais j'ajouterais quand même, en conclusion que ce comportement n'est pas systématique mais est plus que courant dans le milieu gay...un ami disait: "les homos c'est comme les chiens, ça se renifle le cul pour se dire bonjour"

dimanche 2 mars 2014

Pharrell Williams, ça va uber cartonner à Boboland...


  Pharrell, retourne à la production et au featuring s'il-te-plait, car la voix de coq châtré, ça va sur un titre ou deux mais pendant 46'19'' mes oreilles m'ont donné des envies de meurtre. J'ai pourtant adoré "Get Lucky" le tube imparable de l'été dernier, mais je commençais déjà à ressentir une fatigue auditive prémonitoire au ras de marée médiatique de "Happy".
   Pour commencer avec cet album, j'ai lu quelques références le concernant qui m'ont fait hérisser les poils, je cite: Michael Jackson (Off the Wall), Prince, Stevie Wonder...ces gens-là ont-ils au moins écouté un des albums des artistes qu'ils nomment? La seule référence que j'y ai entendue est celle des Neptunes et N*E*R*D car pour la production, rien à dire c'est efficace, tout est calibré FM et je ne doute pas que cet album trouvera un public tant on va nous en rabattre les oreilles dans les mois qui viennent, malheureusement pour celles des mélomanes, qui risquent de ne pas y survivre...Le seul réconfort à cette médiocrité vocale est sur les deux titres "Brand new" et "You know who you are" avec Justin Timberlake et Alicia Keys, les seuls à mériter l'appellation d'origine contrôlée de chanteur et qui m'ont offert ces moments de répit vocal en m'évitant ainsi l'overdose.
  Au final, je n'irais pas jusqu'à dire que l'album est mauvais, bien au contraire, c'est bien foutu, ça donne envie de bouger et le talent de producteur de l’individu n'est pas à remettre en cause. Ce que je déplore en revanche, c'est le fait que son égo surdimensionné et surtout son manque d'humilité le motivent à faire le chanteur, après s'être improvisé rappeur (sans plus de talent d'ailleurs) et pire encore, à prétendre surpasser le "Thriller" de Michael Jackson, et oui, rien que ça!!! Alors Mister Pharrell, allez vous soigner les chevilles et épargnez moi les esgourdes au passage, merci!!!

  J'étais affligé comme beaucoup, du massacre journalistique de la dénommée Enora Malagré lors de sa honteuse interview de la STAR, mais finalement quand on s'improvise chanteur on ne peut prétendre à aspirer à mieux qu'une chroniqueuse efficace qui s'improvise wesh journaliste musicale. Après coup, cela relativise le malaise que j'avais ressenti en visionnant cette farce télévisuelle et qui au final ne constitue qu'un petit massacre entre imposteurs...un de plus. Pour ceux qui aurait raté ce moment d'anthologie, petit rappel en vidéo. Bon dimanche à tous!!!

jeudi 27 février 2014

Quintessence féminine

 En 1990 Steven Meisel avait personnifié mon idéal féminin en la personne de Linda Evangelista pour Vogue Italie

 

  Em 1990 Steven Meisel tinha personificado o meu ideal feminino na pessoa de Linda Evangelista para Vogue Italia


  In 1990 Steven Meisel had personified my feminine ideal in the person of Linda Evangelista for Vogue Italia


samedi 22 février 2014

Naissances et morts dans le monde en temps réel...Births and deaths in the world in real time...Nascimentos e mortes no mundo em tempo real



  Saisissant!!! Brad Lyon, docteur en mathématiques et développeur, a créé une carte interactive qui mesure en temps réel les naissances et les décès sur Terre. Regardez cette carte en cliquant sur le lien ci-dessous.

  Grabbing!!! Brad Lyon, Doctor of Mathematics and developer, has created an interactive map that measures in real time the birth and death on Earth. Look at this map by clicking on the link below.

 Agarrando!!! Brad Lyon, Doutor em Matemática e desenvolvedor, criou um mapa interativo que mede em tempo real o nascimento e morte na Terra. Olhar para este mapa clicando no link abaixo.


 https://googledrive.com/host/0B2GQktu-wcTicEI5VUZaYnM1emM/

lundi 17 février 2014

Coup de cœur: Lameck en concert acoustique

 

Coup de cœur de la semaine

 

  Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, laissez-moi vous présenter Lameck, un jeune artiste brésilien, auteur, compositeur musicien et interprète, tout droit venu de São Paulo et vivant à Paris depuis 15 ans.


  Après un premier EP en 2010 intitulé "Embosologia" et un album en 2013 "Passos de Ontem" (en vente ici ), il nous a présenté son 3ème opus, le vendredi 14 février chez Robert M. Smith à Belleville, lors d'un chaleureux concert acoustique dont vous pourrez voir quelques extraits en vidéo ci-dessous. Un album très personnel mêlant pop, rock, samba, bossa...où j'ai pu aussi percevoir quelques influences africaines...un son donc cosmopolite, comme l'est sa ville natale, São Paulo, gigantesque métropole très ouverte sur les autres cultures, qui s'y intègrent et se mélangent pour y créer un style à part, et que Lameck représente parfaitement en y ajoutant la french touch, puisqu'il a brillamment composé quelques titres en français, qu'il chante avec un petit accent très touchant et plein de charme.





  Un artiste bourré de talent affichant un style de dandy classieux, qui plus est d'une gentillesse incroyable et dont je ne manquerai pas de vous donner des nouvelles, puisque son album devrait sortir prochainement.


  Et si vous souhaitez le découvrir plus amplement, sachez qu'il se produira en concert avec son groupe Symbiose, car cet homme fourmille de projets, le 24 mars au Ciné 13, une très belle salle Montmartroise. Pour cela, ils ont besoin d'un coup de pouce car il faut 100 pré-inscriptions avant le 9 mars pour que cela ait lieu, donc je compte sur vous, c'est sans carte bleue, ni appel téléphonique, il vous suffit juste d'y inscrire vos noms et mail ici: Concert de Symbiose Trio au Ciné 13. Je vous en remercie, vous ne regretterez pas!!!










 













Extraits du concert du 14 février 2014



Ici une vidéo de Symbiose en concert le 24 mars, n'oubliez pas de vous pré-inscrire!!

Game of Thrones Saison 4, nouvelle bande-annonce!!!


 

  Prévue le 6 avril, la 4ème saison de Games of Thrones est très attendue par les nombreux fans de la série. Voici la deuxième bande-annonce explosive, sans sous-titres pour l'instant, mais que je mettrai évidemment à jour dès que possible. En rappel, j'y ajoute la première (sous-titrée) pour ceux qui ne l'aurait pas encore vue suivie d'un court making-off. Enjoy!!!


Bande-annonce 2 Saison 4

          

Bande-annonce 1 Saison 4



Making Of Saison 4

Entre Mecs par Aleks Larivière

 

Episode 3


  Je savais pas trop comment m’y prendre avec lui. J’avais bien compris qu’il était partant pour l’histoire, mais comment on fait pour raconter des trucs comme ça à un mec qui est le régulier, le légitime de la fille dont on parle ? En plus, la présence du couteau avait une sorte d’autorité sur le choix des mots et des images métaphoriques.

«Bon, je sens que je te gonfle un peu, là. Je parlais d’un jour au jardin. Je crois que si j’en parlais, c’est parce que c’est là que j’ai compris qu’il y avait du grabuge dans mon estomac. C’est là, que je me suis dit que j’avais changé sans le savoir, et sans le vouloir. Je reluquais les bonshommes et les dames. Mais en fait, j’avais une image, comme une photo en tête. Je le savais pas aussi clairement à ce moment-là.
Je passais souvent à la bibliothèque quand je travaillais pas, un peu comme pour tenir une promesse muette, tacite, à mon père. En fait, je passais tout mon temps libre là-bas. Les vieilles chouettes qu’avaient des têtes de tranches de livres me regardaient toujours de traviole quand je rentrais. Elles aimaient pas trop qu’un petit con qu’avait pas sa carte vienne traînailler dans le secteur. En plus, tu te doutes, j’avais les ongles dégoûtants, plein de cambouis, elles craignaient les tâches sur leurs précieux volumes. Je faisais d’ailleurs moi-même un peu tâche dans ce décor. Ça a duré plusieurs mois comme ça entre elles et moi. Et ça me plaisait. Et puis voilà… Tu te doutes que c’est là que je l’ai vue. Elle faisait pas tâche, elle. Ça lui allait bien tous ces bouquins partout autour d’elle. Pis, elle, elle était pas comme moi : elle, elle les touchait, les livres. Moi, j’aurais jamais osé, j’avais pas de carte et trop de cambouis. Je la regardais, je lisais les titres qu’elle sortait des rayonnages. Le vieux bibliothécaire, Monsieur Joseph, me regardait, il souriait, parfois il se marrait même. J’avais pas encore compris que c’était pas pour se moquer. Et finalement, il est venu me voir un jour. Il m’a dit d’aller lui parler. J’aurais jamais cru qu’il m’avait vu. Je lui ai dit d’aller se faire foutre. Il s’est encore marré. Et chaque jour il me saluait comme un complice en me désignant du regard l’endroit où elle se planquait. J’ai fini par aller le voir. Je lui ai causé de ma réticence à aller l’aborder, et je lui ai dit de pas en parler aux chouettes, j’ai même dû le menacer, juste au cas où il se trouverait un jour d’humeur à désobéir. Il s’est encore marré. Moi aussi. Il m’a conseillé d’entrer dans une pharmacie et de demander un nécessaire à ongles. Histoire de me délester un peu de la graisse et de l’huile qui voulait pas me lâcher. Je savais pas, moi, que ça existait. Puis, j’ai cru un moment qu’il se payait ma fiole, qu’il me prenait pour une minette. Il a insisté, et il m’a dit que je pourrai même oser les toucher, tous les bouquins qu’elle consultait et que j’osais pas tripoter avec mes grosses paluches crasseuses. Monsieur Joseph était un homme très bon, et intelligent. Mon père me disait toujours que les juifs étaient plus intelligents que nous, et que les autres aussi. Il disait que c’était pour ça que les Allemands leur avaient fait des méchancetés pendant la guerre. Il me disait aussi que l’explication n’était pas la même pour les cocos. Je comprenais pas, mais ça le faisait bien rire. Donc, comme Joseph était juif, je me suis dit qu’il devait parler avec sagesse. Alors je suis rentré dans une pharmacie, j’ai demandé un nécessaire à ongles "pour ma sœur". J’allais quand même pas leur raconter ma vie ! Le lendemain, je me suis fait tout beau, j’ai pris une douche, je me suis rasé de près, j’ai mis de la lotion qui brûle et qui pue, du déodorant, je me suis coupé les ongles (et un peu de peau avec), j’ai utilisé le petit bidule qui sert à décrotter, j’ai frotté avec la petite brosse. Après ces quelques manipulations qui m’ont pris pas loin d’une heure et demie, j’ai mis une jolie chemise, un pantalon de laine, ma casquette du dimanche et une veste, et j’ai filé à la bibliothèque. Je me sentais tout léger. En chemin, je levais ma casquette quand je croisais une dame, comme pour m’entraîner pour elle. En arrivant à la bibliothèque, je me suis senti envahi par une sorte d’angoisse soudaine. Oui, il faut savoir que je suis un angoissé. Je sais bien que j’ai pas le physique qui t’y autorise, mais c’est comme ça. Donc, mon angoisse et moi on est rentré; là, j’ai foncé sur une des vieilles morues et je te l’ai séchée sur place. Je l’ai regardée et j’ai joué de l’invective. Une vraie petite frappe. Je lui ai presque ordonné de me donner une carte «sur le champ», je lui ai collé sous le nez toutes les paperasses nécessaires pour l’ouverture de ma fiche et les six francs de l'inscription. Ça te l’a calmée, la moche. J’ai même poussé l’arrogance jusqu’à l’appeler «mon petit». Elle a grincé sur son tabouret – qui a rien dit, lui – elle a regardé mes mains que j’exhibais fièrement. Elle fait une sale trogne en y trouvant plus de cambouis. Je jubilais. Elle est partie cinq ou dix minutes et m’a rapporté ma carte. Mon bon Joseph m’a souri, comme toujours, et a même mimé un sifflement d’admiration en regardant mes mains. Elle était pas là. J’étais vachement déçu. J’me suis dit tant pis, ça me laissait le temps de bouquiner un peu ce que je l’avais vu lire. C’est là que j’ai mesuré l’ampleur du problème. En retirant les livres des rayonnages, j’ai réalisé que je ne comprenais même pas les titres. Ça ne m’avait même pas effleuré quand c’était elle qui les avait en main. J’ai passé des heures à lire en me grattant les tempes, et là, crois-moi, j’ai pas regretté d’avoir vidé la moitié de mon déodorant avant de sortir.
J’ai dû rester planté là un bon moment parce que Monsieur Joseph a fini par venir me trouver pour me dire qu’il allait fermer la baraque, mais que ce n’était pas grave, puisque j’avais ma carte, je pouvais emprunter tous ces livres pendant dix jours. Il a remarqué mon air niais et désespéré devant Aristote et ses copains, du coup, il a ajouté un dictionnaire littéraire à ma pile de livres, histoire que je comprenne les termes. Là, en partant j’ai dit le truc le plus con de ma vie : je l’ai regardé, je lui ai serré la main et là… «Merci M’sieur Joseph. Je suis désolé pour les Allemands, c’était pas bien, vous êtes un homme réglo !» Il a eu l’air interloqué, mon bon Joseph, il est resté interdit trois ou quatre secondes, puis il a éclaté de rire, m’a remercié, et m’a mis une tape paternelle sur l’épaule, et je me suis barré sans demander mon reste et écarlate de honte.
Dis, tu veux pas boire un coup ? J’ai un peu soif, et j’ai une bouteille qui traîne et qui attendait une bonne occasion pour s’ouvrir. T’as qu’à prendre ton couteau pendant que j’nous sers, comme ça, tu m’gardes à l’œil.»

Il m’a fait signe que oui, il a pas pris la lame. J’ai attrapé la bouteille, deux verres, je nous ai mis une bonne dose à chacun. J’ai levé mon verre, mais il a refusé de trinquer, ce con. Moi, ça me dérangeait pas vraiment, mais c’était plutôt pour le principe, après tout c’était lui qui s’était invité chez moi avec son couteau, je lui offre un verre et il trinque pas... grossier, le mec... à se demander ce qu’elle lui trouve ! J’étais assis en face de lui, je prenais mon temps pour boire, et je me disais que j’avais été trop vite. Vu que c’était ma dernière histoire, je devais bien la raconter. Alors j’étais là à laper mon Cognac en cherchant un moyen de pas le contrarier, mais de raconter quand même l’histoire jusqu’au bout, en entier, et dans les détails.

  

Episode 2

«J’étais là, assis, tout seul dans le jardin du Luxembourg. Je sentais qu’un truc clochait. Ça ne me ressemblait pas de m’asseoir au milieu des gosses et des arbres ! J’ai attendu une heure, peut-être deux. Je me sentais bien. Ça, c’était pas normal. Tout me semblait familier, comme si tout ces étrangers l’étaient de plus en plus, tout en m’étant de plus en plus sympathiques en même temps. Alors j’étais là, assis sur mon cul, sur une chaise inconfortable, et pour la première fois de ma vie, je savourais un truc de bourge, dans un coin de bourges ! Ces moments que les braves gens connaissent. Ces minutes bizarres où tous les êtres et toutes les choses te parlent au creux de l’oreille. Au début, t’as envie de les baffer ! C’est normal, si t’es là, c’est que t’as envie d’avoir la paix, normalement, t'as pas envie que le bonheur de la populasse vienne te gazouiller dans les esgourdes ! Alors je regardais les marmots gesticuler, les mères s’extasier, les pères devenir de vraies gonzesses. Heureusement, il y avait les boulistes. J’essayais de comprendre les règles de la pétanque, mais ça voulait rien dire. Un mec lançait une boule, le suivant deux, celui d’après, deux, parfois trois… Aucune logique ! Alors, vu que je suis un mec assez raisonnable, je me disais (comme n’importe qui l’aurait fait à ma place) que c’était tous des débiles ! Mais je les regardais quand même, et plus je les regardais, plus tout ça me semblait familier, normal… quand un mec ratait une boule, ou bien qu’elle retombait loin du cochonnet, j’avais presque envie de l’insulter... presque. Mais, étant donné que je n’aurais pas su comment tourner l’insulte, je me taisais et me contentais de me contorsionner sur ma chaise inconfortable.
Je me rends bien compte que quand on entend ça, on se demande à quel moment ce que je vais dire va bien pouvoir comporter un intérêt, mais il faut savoir un ou deux trucs sur moi pour comprendre pourquoi cet instant vaut le coup qu’on le raconte !
Moi, je suis un vrai gosse de Paris. Pas la Paris des touristes et de leurs foutus Champs Elysées ! Pas un veinard de Passy ! Non, moi, c’était plutôt Picpus, Bel-Air. Mon quartier, il avait même pas le mérite d’être chanté par la Frehel ou Mistinguett, dans le vieux temps, ou bien je les ai jamais entendues les chansons sur chez moi ! Ça m’a jamais gêné. Mais un jour j’ai atterri dans le 5ème… Là, c'était pas le même sirop ! Il y avait des plaques avec des noms de poètes et d'écrivains et de musiciens célèbres que je connaissais pas à tous les coins de rues. Bref, je suis tombé dans le 5ème !Ça, ça m’est arrivé le jour où mon père a calanché.
Ma mère s’était fait la belle avec un orthodontiste quand j’avais quelque chose comme huit ou dix mois. J’ai pas eu à me plaindre, mon père était pas du genre à rentrer ivre mort et me mettre sur la gueule parce que je lui rappelais la femme qui l’avait plaqué. Non, lui il était plutôt du genre «chochotte» comme on disait dans le quartier. Avec le recul, et maintenant qu’il a lâché la rampe depuis quelques années, je dirais qu’il était plutôt comme moi : un sensible. Le problème, c’est que lui, il avait la gueule de l’emploi. Moi, avec ma tête de gentil truand, je peux me planquer un peu, même franchement. Lui, c’était plus voyant. Paix à son âme ! Il était doux, mon père. Il me disait toujours «Tu sais, les femmes, faut savoir les rendre uniques, faut se mettre en frais, et s’en donner les moyens, Mathéo ! sinon, elles sentent l’odeur de l’eau qui stagne, et là, elles amènent le ptiot au médecin, et…» Il parlait pas bien le français, il faisait des fautes plus grosses que son cœur, mais il m’a donné le goût des livres qu’il avait jamais lu. Il les collectionnait, un vrai taré. Il disait toujours qu'on sait jamais, que si les fachos recommençaient leurs conneries, faudrait bien s'occuper. Je comprenais pas bien... En plus il avait l'accent... Il me disait souvent qu’il fallait lire, parce que lui, il avait pas lu, et le doc… enfin, tu vois ce que je veux dire ! Je crois qu’il se sentait complexé par le toubib qui avait emballé la mère.
Parfois, je la détestais, elle. Ça, c’était quand je m’oubliais un peu, quand j’oubliais mon père, Bel-Air. Et puis je regardais le papier peint des murs de la chambre, la lumière allumée à treize heures été comme hiver dans la cuisine (et qui ressemblait à celle du cabinet du toubib, ça lui faisait un petit truc familier...). Je lui en voulais plus. Je me disais qu’elle avait raison, qu’elle était encore belle et pleine de rêves, que la riviera, elle y avait droit, après tout. J’aurais peut-être aimé qu’elle nous prévienne avant. Au moins papa. Il aurait su me raconter des bobards si elle lui avait laissé le temps de s’habituer ! Là, il était malheureux comme les pierres, surtout quand il souriait. Quand il me souriait, c’était un peu comme si il me disait «toi, mon pote, t’es tout ce que j’ai, tout ce qu’il y a de plus beau dans une vie, dans la mienne, le seul joli cadeau.» C’est pas correct de faire ça à un gamin. On doit pas lui faire sentir qu’il nous sauve la vie, qu’il nous oblige à la vivre par amour, pour la ressemblance qu’il a avec nous, avec les partis, les absents.
Bref, les parcs, les jardins, moi ça me fait chier depuis toujours. Bah ouai, mon père c’était un brave type, mais il avait jamais le temps de m’y emmener. Pis, quand il avait un moment pour ça, c’était pire : au parc, tous les gosses avaient leurs protubérances maternelles avec eux ; alors moi, tu comprendras facilement que je passais pour un blaireau avec mon père qui me faisait des moulins avec les bras dès que j’arrivais en bas du toboggan en l’empruntant du début à la fin sans me vautrer. Les autres me regardaient comme si j’avais chopé la peste, comme si lui, il l’avait. Pis, j’avais déjà mon caractère. Quand ils regardaient mon papa de travers, qu’ils se marraient, j’étais pas du genre à chercher les mots; non, moi, je cognais, je lattais, je fracassais, je brisais, j’hospitalisais. Et je te dis ça dans l’ordre chronologique. Quand mon père était convoqué chez le dirlo, pour pas lui faire de peine, pour qu'il sache pas que les gens sont méchants, et les gosses encore pire, je prétextais des moqueries sur la couleur de mon cartable, sur mon nom de famille, sur ma façon de réciter les poésies, sur le bruit du moteur de ma mob, sur les hanches de ma nénette. Tu noteras encore la chronologie de la liste.
Donc, les parcs et moi, on n'a pas de jolies histoires en commun. Du coup je les évite depuis pas mal de temps. Mais quand le paternel a passé l’arme à gauche – paix à son âme – j’ai dû quitter l’appartement où j’avais grandi. Ma tante l’a vendu, elle m’a acheté une chambre de service au septième sans ascenseur dans un coin que je connaissais pas, sans père, sans famille et a gardé les bénef’ de la vente de l’appartement. Je me plains pas, au moins, elle m’a collé un toit sur la tête. J’avais seize ans, j’étais un peu jeune pour savoir me débrouiller seul, assez vieux pour comprendre qu’elle me l’avait faite à l’envers, la vieille carne ! Bon, je suis vachard, mais de là à cogner sur une rombière, faut pas déconner ! En plus, mon père m’avait toujours dit que la méchanceté se paye tôt ou tard qu'il fallait pas détester les mauvais…  un jour, on l’a retrouvée en bas de son escalier, la nuque brisée… je n’ai pas pleuré… Remarque, j’ai pas pleuré non plus quand papa m’a laissé tomber. Comme dans le livre du pied-noir que ta nénette m’a fait lire quand je l’ai rencontrée : je me sentais pas de la partie. Étranger, quoi.
Je me suis retrouvé seul, avec un matelas, une plaque pour le fricheti, une douche sur le palier qui puait autant que les toilettes qui étaient à côté, et soixante-quinze degrés l’été sous la mansarde. La vieille m’avait laissé peau de balle. De mon père, j’ai hérité la peur du noir et plein de bouquins qu’il avait ramassé sur les trottoirs et pas lus. Pendant plusieurs semaines, je restai là, comme une nouille sur mon matelas à regarder les bouquins empilés par terre sans les ouvrir, et à me nourrir de café en poudre dans l’eau tiède des parties communes - vu que la vieille dégueulasse m’avait même pas filé de casseroles. C’était la belle vie. Non, mon pote, je fais pas d’humour, c’était vraiment la belle vie.
Au bout de quelques mois, je commençais vraiment à tourner en rond dans mes onze mètres carrés. Du coup, j’ai pris un boulot. Je te dis ça, mais ça s’est pas fait comme ça. Tu te doutes, sans diplôme, avec ma silhouette de danseuse et ma gueule de braqueur de banque, les patrons se battaient pas pour mes services. Mais il y a eu un type qui y a cru. C’était un brave gars, il avait un garage, M. Kacew. Il avait débarqué de Russie avant la guerre, il avait des grandes idées à la con sur la France. Il rêvait, ce taré. Mais, même après plusieurs années, après les événements qui l’avaient dépouillé de sa femme et de ses parents, il continuait à aimer ce pays. Je l’aimais bien M.Kacew. Il me rappelait un peu mon père. Et puis, quand il parlait de «sa» France, ça me donnait envie d’aller y vivre.
Le garage était de l’autre côté du jardin du Luxembourg. Pour pas y passer, je le contournais à pied, tous les jours. Je me tapais une demie heure de marche de plus, mais c’était pas bien grave, c’était pour le principe ! Dans le garage, ça braillait tout le temps. Il y avait un roumain, un espagnol, trois portugais, un russe, un africain et moi, un martien… Comme on venait tous de partout, ça braillait dans toutes les langues, mais ce que je me rappelle bien, c’est surtout que ça se marrait dans toutes les langues. Parfois, je me disais qu’il était fort le père Kacew et qu'il avait réussi à se la construire sa France bigarrée et pacifique, celle où tout le monde s’engueulait tout le temps, mais mangeait la même gamelle préparée par la nouvelle Mme Kacew. Tous les midis on se retrouvait dans un coin de l’atelier, madame nous mettait une nappe sur un capot démonté et on mangeait tous ensemble en charriant nos accents, nos couleurs de peau, en s’apprenant des gros mots de tous les pays du globe.»

Je le sentais bien qu’il s’agaçait à m’écouter parler de mon enfance, de mon paternel et de M. Kacew. Lui, il voulait entendre parler d’elle. Mais quoi, bon Dieu, si il était vraiment sur le point de me désabonner pour de bon, j’avais bien le droit de m’étendre un peu. On m’avait jamais laissé écrire mon putain de bouquin, j’avais quand même le droit de me lâcher un peu avant le tunnel et la lumière blanche au bout ! Je savais bien qu’il allait falloir que j’explique pourquoi je parlais de ce jour-là au jardin du Luxembourg, mais j’avais pas envie de me presser, et puis j'étais plus sûr de savoir comment j'en étais venu là. La dernière bafouille du condamné, ou un truc du genre…Allez, allez, du nerf !


Remi Trotereau "Lutteurs"

 

Entre mecs. (Incipit)

 « Je savais pas, moi. Je savais pas qu’on vivait dans un monde atroce, un monde où seuls les mots d’ordure, de crasse et de douleur sont écoutés lorsqu'on te laisse les prononcer. Quelque part en chemin, j’ai eu envie de décorer une page avec ses mots, son sourire, le bien qu’elle me faisait. Mais ça, ça ne collepas avec la ligne éditoriale de l’air du temps. C’est ringard et surfait de vouloir chanter ses cheveux, parler de son sourire. Non, j’aurais dû raconter des conneries d’éjaculations violentes dans un bidonville de Manille, où de n’importe où, tant que ça se passait au milieu de gosses qui crèvent de faim, de la poussière, des injustices sociales. Il aurait fallu que ça pue un peu la sueur et toutes sortes de sécrétions animales, tout ce qui reste de l’homme quand les émotions ne se résument plus qu’à la rage, au sexe-désespoir, comme si le coït était le dernier lieu acceptable en ce monde. C'est ça qui fait vendre. Ils me dégoûtent tous ces porcs, toujours la braguette à portée de main, comme si leur salut ne passait que par cet endroit précis.
Oui, mais voilà, j’en avais pas des histoires comme ça en réserve, moi. Alors j’ai dû me creuser un peu la tête et discuter avec mon cœur. On ne tombe jamais d’accord eux et moi. Pour justifier mes petites histoires à la con, j’ai dit que je crevais de faim, sans le sou, que j’allais me faire expulser de mon appartement, que personne voulait faire bosser un gamin de Paname sans diplôme, et que du coup, il ne me restait que ça : cette histoire-là. A votre bon coeur, M. l'éditeur... Bah, ils m’ont demandé de raconter ma foirade. D’expliquer un peu comment on tombe si bas quand on est un minet à vieilles riches défraîchies. Paraîtrait que ça fait pas vendre des livres, les amours banales. Mais, merde, moi, je voulais juste parler de ses cheveux, de son sourire, à elle. Qui c'est le salaud qui osera me dire que ses cheveux et son sourire à elle, c'est du banal ? Qu’il vienne ! je lui casse la gueule, moi ! Il a qu’à venir me l’dire en face !
Non, tu sais quoi, je te raconte ça histoire de causer un peu. Causer un peu entre mecs. Me prends pas pour une chochotte, hein ! Moi aussi je croyais que c’était un truc de gonzesse de parler amour et jolis sentiments. Je les plaignais les pauvres types qui pleurnichaient sur une petite qui leur avait fait du mal. Je les trouvais pitoyables. J’avais envie de trouver un moyen de leur raccrocher une paire de roupettes là où on les leur avait coupées.
Mais en fait, tu vois, c’est con à dire, mais j’ai compris qu’elles étaient descendues, mes roupettes, le jour où je l’ai rencontrée, le jour où je me suis parlé d’elle à moi-même, tout seul dans mon coin.
Ça fait pas de moi un lopette ! Ça fait de moi un mec qui tremble pas pour n’importe quoi, pour n’importe qui. Je suis un type qui tremble pour elle. C’est con, hein ! Bah, là, tu peux poser ton couteau, mon gars, tu me fais pas peur. Moi, je suis déjà transpercé. Tu vas sûrement vouloir me dézinguer, parce que cette nénette-là, c’est ta belle et que tu trouves que c'est pas correct que j'te parle d'elle comme ça. Mais si t’es pas trop con,  tu vas me laisser te la raconter jusqu’au bout ma putain d'histoire. On est entre bonhommes, là.  On peut causer un peu, et se mettre sur la gueule après, on a le temps. De toute façon, tu la connais déjà, elle. Pis, tu m’connais – moins, ok – mais tu me connais quand même un peu. Alors du coup, t’as pas besoin de faire marcher trop tes cellules grises, tu visualises déjà bien les personnages. »

Il était là, à me regarder avec sa tête d’abruti. Il comprenait rien, ce con. Il m’a fait signe de la tête. Il a posé le couteau sur la table avec le manche à portée de sa main. Il m’a regardé, et j’ai compris qu’il voulait tout savoir. Il avait envie de souffrir. Il voulait que je lui raconte comment je l’aimais sa nénette. Il avait pas peur d’avoir encore plus mal. C’est là, que je me suis dit que j’avais pas tort, qu’on était entre hommes, qu’on pouvait se raconter nos tatouages sur le cœur… Alors je me suis lancé.

dimanche 16 février 2014

Le poignant coming-out d'une jeune actrice...The poignant coming-out of a young actress

  Ellen Page, jeune actrice canadienne née le 21 février 1987, qu'on a pu voir entre autres dans X-Men, Juno, Bliss et Inception, a fait un coming-out particulièrement touchant lors d'une conférence pour les droits LGBT à Los Angeles, le 14 février 2014. Voici la traduction intégrale suivie de la vidéo:


« Merci Chad, merci pour ces mots gentils et pour le travail encore meilleur que vous faites avec la fondation Human Rights Campaign chaque jour — tout particulièrement au nom des jeunes lesbiennes, gays, bisexuel-les et personnes transgenres ici et à travers les États-Unis d’Amérique.
C’est un honneur d’être ici et d’inaugurer la conférence Time To Thrive. C’est un peu étrange aussi. Parce que me voilà, dans cet endroit, à cause d’une asso dont j’admire profondément le travail. Et je suis entourée par des gens qui consacrent leur vie à rendre celle des autres meilleure — profondément meilleure. Certains d’entre vous enseignent à des jeunes – des gens comme moi. Certains aident les jeunes à se soigner et à trouver leur voie. Certains écoutent. Certains passent à l’action. Certains sont eux-mêmes ces jeunes gens… et dans ce cas, c’est encore plus étrange pour quelqu’un comme moi de prendre la parole devant vous.
C’est étrange parce que me voilà, en tant qu’actrice, représentant — au moins d’une certaine façon — cette industrie qui nous écrase tous de ses standards. Pas juste les jeunes, mais tout le monde. Des standards de beauté, de vie réussie, de succès. Des standards qui, je déteste l’admettre, m’ont affectée. Vous avez des idées plantées dans la tête, des pensées que vous n’aviez jamais eues auparavant, qui vous disent comment agir, comment vous habiller et qui vous devez être. J’ai essayé de les repousser, d’être authentique, de suivre mon coeur, mais ça peut être difficile.
C’est pourquoi je suis là. Dans cet endroit, on peut tous faire beaucoup plus ensemble qu’individuellement. Et j’espère que cette pensée vous remontera le moral autant qu’à moi. J’espère que les ateliers auxquels vous assisterez dans les jours à venir vous rendront plus forts. Parce que j’imagine qu’il y a des jours — des jours où vous avez travaillé dur sans que votre boss n’y prête attention, juste pour aider un môme dont vous êtes convaincu-e qu’il peut s’en sortir. Des jours où vous vous sentez complètement seuls. Minés. Ou sans espoir.
Je sais qu’il y a des gens dans cette pièce qui vont à l’école tous les jours et qui se font traiter comme de la merde pour aucune raison. Ou vous rentrez à la maison et vous vous dites que vous ne pouvez pas dire à vos parents toute la vérité à votre propos. Au-delà de vous coller telle ou telle étiquette, vous vous inquiétez pour le futur. À propos de l’université, du travail ou même pour votre propre sécurité. Tenter de créer une image mentale de votre vie – de ce qui va bien pouvoir vous arriver – ça vous brise un peu plus chaque jour. C’est toxique, douloureux, et profondément injuste.
Parfois, ce sont les petites choses insignifiantes qui peuvent vous abattre. J’essaie de ne pas lire la presse people en règle générale, mais l’autre jour, un site a publié une photo de moi allant à la salle de gym en jogging. L’auteur demandait « pourquoi cette petite beauté persiste à s’habiller comme un gros mec ? »

Parce que j’aime être à l’aise. Il y a des stéréotypes envahissants sur la masculinité et la féminité qui définissent la façon dont nous sommes tous censés agir, nous habiller et parler. Ils ne sont à l’avantage de personne. Quiconque défie ces prétendues “normes” doit supporter les commentaires et un examen minutieux. La communauté LGBT connaît tout ça trop bien.
Malgré tout, il y a du courage autour de nous. Le héros du football, Michael Sam. L’actrice Laverne Cox. Les musiciennes Tegan et Sara Quinn. La famille qui soutient sa fille ou son fils qui vient de faire son coming-out. Et il y a du courage dans cette pièce. Vous en faites tous preuve.
Être dans cette pièce avec vous m’inspire parce que chacun d’entre vous est là pour la même raison.
Vous êtes ici parce que votre motivation principale repose sur la conviction que ce monde serait bien meilleur si nous faisions tous un effort pour être un peu moins horribles les uns envers les autres. Si nous prenions juste cinq minutes pour reconnaître la beauté de uns et des autres, au lieu de s’attaquer pour nos différences. Ce n’est pas difficile. C’est même plus simple, et une meilleure façon de vivre. Et en définitive, ça sauve des vies.
Mais en réalité, ce n’est pas simple du tout. C’est peut-être la chose la plus difficile, parce qu’aimer les autres commence par s’aimer et s’accepter soi-même. Je sais que beaucoup d’entre vous ont eu des difficultés avec ça. Votre force et votre soutien m’ont inspirée, à un point que vous n’imaginez pas.
Je suis ici aujourd’hui parce que je suis gay. Et parce que… peut-être que je peux changer les choses. Pour aider les autres à vivre une vie plus simple et avec plus d’espoir. Aussi parce que je sens que j’ai une obligation personnelle et une responsabilité sociale.
Je le fais aussi égoïstement, parce que je suis fatiguée de me cacher et fatiguée de mentir par omission. J’ai souffert pendant des années parce que j’avais peur d’être « découverte ». Mon esprit en a souffert, ma santé mentale en a souffert et mes relations en ont souffert.
Et je me tiens ici aujourd’hui, avec vous toutes et vous tous, de l’autre côté de la barrière de cette douleur. Je suis jeune, oui, mais j’ai appris que l’amour, sa beauté, sa joie et même sa douleur, est le plus incroyable cadeau qu’un être humain puisse donner et recevoir.
Et que nous méritons tous de le vivre pleinement, à égalité, sans honte ni compromis.
Il y a trop d’enfants qui souffrent de brimades, d’être rejetés ou simplement maltraités pour ce qu’ils sont. Trop d’exclus. Trop d’abus. Trop de gens sans foyers. Trop de suicides. Vous pouvez changer tout ça et vous êtes en train de le changer.
Mais vous n’avez jamais eu besoin de moi pour vous le dire. Donc c’était un petit peu bizarre. La seule chose que je peux vraiment déclarer, c’est ce vers quoi m’amène ce que je dit depuis cinq minutes. Merci. Merci de m’inspirer. Merci de me donner de l’espoir et s’il-vous-plaît, continuez à changer le monde pour des gens comme moi.
Joyeuse Saint Valentin. Je vous aime. »

Question de taille? About size? Sobre o tamanho?


  Le dimanche c'est jour de détente, je laisserais donc vos neurones en paix, et voici un sujet qui devrait tous vous intéresser, car quoiqu'on en dise la taille du sexe est un sujet qui a toujours préoccupé les hommes et qui fait parler,  tout autant les femmes, car ayant beaucoup d'amies j'ai pu constater que le sujet revenait souvent dans les conversations, désolé Mesdames je vous ai vendues hehehehe
Le site Targetmap a publié une carte mondiale avec les moyennes pour chaque pays. De quoi mettre un terme aux légendes dans certains cas et dans d'autres pas. Je ne m'étendrais pas plus sur le sujet, voici la fameuse carte et de toutes façons je suis certain que la plupart n'ont même pas pris la peine de lire ces quelques lignes hahaha

   Sunday is a day of relaxation, so I let your neurons in peace, and here is a subject that should interest you all, because although one say, the size of the sex is a subject which always worried the men and which makes speak, just as much the women, because having many girlfriends I was able to notice that the subject often returned in the conversations, sorry Ladies, I denounced you hehehehe
The site Targetmap published a world map with the averages for every country. Of what to put an end to the legends in certain cases and in other, not. I would not extend more over the subject, here is the famous map and in any case I am certain that most did not even make the effort to read these few lines hahaha

  Domingo é um dia de relaxamento, então eu deixar seus neurônios em paz, e aqui é um assunto que deve interessar a você todos, porque embora a gente diz, o tamanho do sexo e um assunto que sempre preocuparam os homens e que faz falar, da mesma maneira que muitas mulheres, porque tenho muitas amigas e eu pude notar que o assunto devolveu freqüentemente nas conversações, desculpe Senhoras, eu denunciei vocês rsrs
O site Targetmap publicou um mapa mundial com as médias para todo país. Do que acabar com as lendas em certos casos e em outros, não. Eu não estenderei mais em cima do assunto, aqui é a mapa famosa e de qualquer maneira eu tenho certeza que a maioria fez nem mesmo faça o esforço para ler estes poucos reveste hahaha

samedi 15 février 2014

Le Sacre du Maestro...The coronation of Maestro...A coroação do Maestro




  C'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai assisté aux 29èmes Victoires de la Musique puisque mon chouchou en est sorti grand vainqueur: Meilleur vidéo avec "Formidable", Meilleur album avec "Racine Carrée" et Meilleur Artiste de l'Année!!! Victoires prévisibles certes, tant cet artiste a réussi le challenge de réunir succès critique et succès publique, cela n'a cependant pas freiné mon enthousiasme, ni empêché de crier: victoooooooiiiiiire!!!! en sautant sur le canapé à l'annonce de chacune de ses récompenses. Il nous a gratifié d'une incroyable performance avec "Formidable" toujours aussi poignante d'interprétation et de l'irrésistible "Papoutai" version congolaise, que j'adore et que vous pourrez voir ci-dessous. Je prépare depuis une semaine un sujet sur Stromae, que je vous présenterai sous peu.
Bravo!!!


  It's with undisguised pleasure that I attended the 29th Victoires de la Musique, since my scrunchie came out winner: Best video with "Formidable" Best album "Racine Carrée" and Best Artist of the year! Although predictable victories, as this artist has managed the challenge to raise public success and critical acclaim, what did not however slow down my enthusiasm nor prevented from shouting victooooooory​​!!! jumping on the couch with the announcement of each of its awards. He has blessed us with an incredible performance "Formidable" still so much poignant interpretation (that of a man dumped by his girlfriend, who finds himself drunk in the street) and irresistible "Papoutai" version Congolese, that I love and you can see below. I prepare for a week on a subject Stromae, I present to you shortly.
Bravo!!!


                                                 
  É com um prazer indisfarçável que assisti da 29 Vitorias da Musica, porque o meu queridinho saiu vencedor: O melhor vídeo com "Formidable" Melhor álbum "Racine Carrée" e Melhor Artista do ano! Apesar de vitórias previsíveis, tanto esse artista conseguiu o desafio de juntar sucesso público e elogios da crítica, porém isso não abrandar o meu entusiasmo, nem impedido de gritar victoooooooiiiiiire​​! pulando no sofá com o anúncio de cada um de seus prêmios. Ele nos deu uma incrível performance com "Formidable" interpretação sempre tão pungente (a de um homem largado pela a namorada dele, que se encontra bêbado na rua) eo irresistível "Papoutai" versão congolesa, que e eu adoro e que você pode ver abaixo. Eu preparo durante uma semana um assunto com Stromae, que vou apresentar a vocês em breve.
Bravo!!!



HD version click here!!

vendredi 14 février 2014

Ça barde au Vénézuela

Mise à jour avec cette vidéo du témoignage de Daniel Martínez, président de la fédération étudiante de l’Université Simon Bolivar, recueilli par téléphone par le "Nouvel Observateur" :






  Une amie vénézuélienne a attiré mon attention sur les faits qui se déroulent en ce moment même dans son pays. La colère monte en raison de l'insécurité grandissante, des pénuries et de la flambée des prix: par exemple, le menu Big Mac est à 135VEF ce qui correspond à 16€, alors que le SMIC annonce 337€. 

  Lancé il y a une dizaine de jour, ce mouvement étudiant a gagné Caracas, la capitale où il a fait au moins 3 morts le 12 février 2014 et 23 blessés dans tout le pays.  « Ils ont été assassinés parce qu'ils étudiaient, parce qu'ils avaient des idées différentes.Cela me fait mal de voir que des gens sont capables de lever leurs propres armes et de nous viser avec. Nous, qui sommes le futur de ce pays. Nous sommes dans la rue parce que ces étudiants morts, ça aurait pu être moi, ça aurait pu être elle, ça aurait pu être n'importe lequel d'entre nous » témoigne un étudiant. En outre de nombreux étudiants ont été arrêtés par les forces de l'ordre et emprisonnés.

                                                                     

  Il faut souligner que ces évènements ne sont aucunement rapportés par les médias locaux, que ce soit par les radios: car celles qui se permettaient de critiquer le gouvernement en place ont été privées d'émettre depuis 2007, ou par la télévision puisque la seule chaine (câblée et colombienne) NTN 24 qui couvrait les évènements jusqu'ici, vient de rejoindre les chaines vénézuéliennes du gouvernement.

  Je trouve important de diffuser cet évènement alors que nous sommes dans un pays où il est permis de s'exprimer et où les moyens de communication sont si nombreux. J'ajoute un lien qui devrait vous apporter plus de précisions.

http://www.rfi.fr/ameriques/20140213-venezuela-trois-morts-etudiants-caracas-manifestations-contre-maduro/

(les images viennent du site RFI


   
                                                                     


Un gay tué toutes les 28h au Brésil...Um gay assassinado a cada 28h no Brasil!!!


  Voilà la triste carte des meurtres commis sur les gays, lesbiennes et transsexuelles au Brésil en 2013 et qui sont au nombre de 313. Avec en tête, selon le Groupe Gay de Bahia, l'état de Pernambouc suivi par celui de São Paulo, Mina Gerais, Rio et Bahia ex-æquo en 4ème position. Il semblerait que les chiffres aient baissé de 2012 à 2013 mais reste en augmentation de 14,7% depuis 4 ans. C'est donc en 1 an: 186 gays, 108 transsexuels, 14 lesbiennes, 2 bisexuels et 2 hétérosexuels ayant été pris pour homosexuels.

Je joins ici le lien de l'original que les lusophones pourront consulter:
Aqui o original em português:
http://www.brasilpost.com.br/2014/02/13/assassinatos-gay-brasil_n_4784025.html

A tous ceux que j'aime...

 
                                                 Et n'attendez pas le 14 février pour ça!!!
 
  Une amie vient de m'apprendre que chez nos voisins d'Outre Manche cette fête ne concerne pas seulement le sentiment amoureux, comme on l'entend ici mais est perçue d'une manière plus générale et destinée également à ses amis, donc à priori à tous les gens qu'on aime. Cette idée me séduit davantage donc, très bonne Saint Valentin à tous ceux que j'aime!!! et à ceux que je n'aime pas encore tiens hehehe

Tétés terroristes ou les bombes siliconées...


  Ceci n'est pas une blague. Il s'avère que le silicone aurait besoin d'une température très élevée pour fondre, plus élevée en tout cas que celle des fours crématoires et donc explose, causant ainsi des dégâts lors de la crémation. Les pompes-funèbres anglais ont déjà pris des mesures et obligent donc les familles des défuntes siliconées à procéder à une opération avant l'incinération. Mesdames, vous les emporterez pas au paradis...

   Isto não é uma piada. Acontece que o silicone iria precisar de uma temperatura muito alta para derreter, em qualquer caso, mais elevados do que aquela dos crematórios e, assim, explode, causando dano durante cremação. Inglês bombas funeral já tomaram medidas e, portanto, requerem as famílias das falecidas siliconadas para fazer cirurgia antes da incineração. Senhoras, você não carregá-los no paraíso ...

Qui aurait la gentillesse d'acheter un soutien-gorge à Mariah Carey?



  Qui aurait la gentillesse d'acheter un soutien-gorge à Mariah Carey? C'est la seule chose que m'inspire son dernier clip, où elle passe les 3/4 du clip, les bras croisés pour cacher ses seins, avec toujours cette volonté ridicule et inutile, de vouloir à tout prix être sexy, ce qui m'exaspère chez elle. A part ça, rien de bien nouveau, le clip et la chanson sont banals, heureusement la voix est toujours là. Mais cela ne suffit pas.

   Who would have the kindness to buy a bra toMariah Carey? This is the only thing that inspires me his latest video, where she spends 3/4 of the video, arms crossed to hide her breasts, always with this ridiculous and unnecessary desire to want to be at all costs being sexy that infuriates me with her. Other than that, nothing new, the video and song are commonplace, fortunately the voice is still there. But this is not enough.

  Quem teria a gentileza de comprar um sutiã para Mariah Carey? Esta é a única coisa que me inspira  o último vídeo dela, onde ela gasta 3/4 do clipe com braços cruzados para esconder seus seios, e sempre com o desejo ridiculo e desnecessário querendo ser a todo custo ser sexy, o que me irrita com ela. Fora isso, nada de novo, o vídeo e música são comuns, felizmente a voz ainda está lá. Mas isso não é suficiente.


jeudi 13 février 2014

Ciel!!! Mon Paris...

Petit témoignage de mon amour pour ma ville d'adoption, Paris, et de mes déambulations au travers des charmes et mystères innombrables de la Ville Lumière. Ce sujet restera probablement en perpétuelle construction car il est fort possible que je meurs avant d'en avoir fait le tour.
  A ses détracteurs j'ajouterais: ne parlez pas de ce que vous ne savez pas, car il est quasi impossible de prétendre connaitre cette ville, et cela même pour un pur parisien.

Small token of my love of my love for my adopted city, Paris, and my wanderings through the countless charms and mysteries of the City of Light. This topic is likely to remain in perpetual construction since it is quite possible that I die before making the turn.                                  
  To his detractors, I would add: do not talk about what you do not know, because it is almost impossible to claim to know this city, even for a pure Parisian.

Pequeno símbolo do meu amor do meu amor por minha cidade adotiva, Paris, e minhas andanças pelas incontáveis ​​encantos e mistérios da Cidade das Luzes. Este tópico é provável que fique em construção permanente, pois é bem possível que eu morra antes de fazer a curva.
  Para seus detratores, gostaria de acrescentar: não fale sobre o que você não sabe, porque é quase impossível a pretensão de conhecer esta cidade, mesmo que por um parisiense puro.


mercredi 12 février 2014

Erreur involontaire de la communication, ou tactique?

Mes cours d'analyse de l'image continuent visiblement leur influence. Après avoir rapidement détaillé cette image dans un magazine, accompagnant un échantillon qui a vite fini à la poubelle, j'ai feuilleté les pages suivantes puis brusquement fait machine arrière car un détail me tracassait: la typographie "nuit" donc le fond bleu et la police blanche me rappelaient étrangement celui d'une célèbre marque de cosmétique (Nivea) alors que cette pub est consacrée à une autre et oh combien célèbre autre marque. Il est peu probable que ce détail est échappé à l'équipe du marketing, alors j'aimerais qu'on m'explique cette tactique de confusion et son efficacité...

lundi 10 février 2014

La face cachée du géant vert/Hidden face of the green giant/A face oculta do gigante verde

(English version below) (versão em português abaixo)

  
  Voilà une série de photos qui sont apparues dernièrement sur les réseaux sociaux au Brésil, les faits ont eu lieu entre 2010 et le 1er février 2014, et ressurgissent aujourd'hui avec la colère de certaines personnes concernant l'accentuation des inégalités provoquées par l'arrivée de la Coupe du Monde et des J.O, et sans doute avec une volonté de montrer au monde ce qui se passe réellement dans leur pays, au moment où tous les regards vont être tourné vers eux. Ces hommes, tous noirs, enchainés en plein soleil n'ont rien de meurtriers: par exemple celui qui est allongé sur le trottoir brûlant et qui a été mis à nu sous les yeux de la police, a été appréhendé pour une tentative de vol de moto. Je me joins donc à la colère de mes amis brésiliens pour dénoncer cette ignominie, et pour attirer votre attention sur le fait que le Brésil n'est pas la terre de métissage paradisiaque que les publicitaires veulent bien nous vendre ici. Le gouvernement et l'administration sont corrompues, le racisme y est omniprésent et la police est d'une violence inimaginable; j'ai moi-même assisté au passage à tabac à mort d'un jeune homme pendant la fête de Iemanja en 2011. Et je tiens à préciser que cette personne n'avait absolument rien fait et n'opposait aucune résistance, mais se trouvait juste sur le passage du groupe de policiers circulant en file indienne au milieu de la foule pendant ce genre de manifestation. Je peux vous dire que j'en ai rêvé pendant des mois et qu'encore aujourd'hui des larmes de colère me viennent encore aux yeux en vous vous l'écrivant.

  Cette photo est tirée d'un article sur la page facebook d'un ami, Elenilson Nascimento, ex-professeur de littérature, écrivain reconnu et journaliste. Il vient de se faire censurer et interdire de publier sur son blog "Literatura Clandestina" au Brésil, c'est pourquoi il utilise aujourd'hui cette page pour s'exprimer et dénoncer, mais aussi pour y diffuser culture et littérature. Après avoir lui en avoir parlé avant hier je lui ai promis de le diffuser ici, donc si vous comprenez le portugais, il vous suffit de cliquer sur son nom, le lien vous y conduira.

  Merci de votre attention et si le sujet vous touche partagez-le, c'est important. L'ombre de la dictature règne encore dans ce si beau pays et croyez-moi, nos petits problèmes d'européens sont des caresses en comparaison avec ce que ce peuple endure.


  Here is a series of photos that have recently emerged on social networks in Brazil , the facts took place between 2010 and 1 February 2014, and resurface today with the wrath of some people about rising inequality caused by the arrival of the world Cup and the Olympics, and probably with a desire to show the world what is really happening in their country , when all eyes will be turned towards them . These men, all black , chained in full sun are nothing of murderers , eg one that is lying on the burning pavement and stripped naked in the eyes of the police, was arrested for attempted motorcycle theft . I join the wrath of my Brazilian friends to denounce this ignominy , and to draw your attention to the fact that Brazil is not the land of Interbreeding paradise that advertising would have us sell here . Government and administration are corrupt , racism is everywhere and the police is unimaginable violence , I myself have witnessed the beating to death of a young man during the festival of Iemanja in 2011. And I want to say that this person had absolutely made nothing and no resistance , but was right in the path of group of policemen traveling in single file in the middle of the crowd for this kind of event . I can tell you that I dreamed for months and even today still angry tears come to my eyes as i write it to you.

  This picture is from an article on the Facebook page of a friend,  Elenilson Nascimento , ex-professor of literature, recognized writer and journalist. It has just been censored and banned from publishing on his blog " Literatura Clandestina " in Brazil, that is why today he uses this page to speak out and denounce , but also to disseminate culture and literature there . After having spoken to him before yesterday I promised to broadcast here, so if you understand Portuguese, simply click on its name , the link will take you there .

  Thank you for your attention and if the subject touches you, share it , it's important. The shadow of dictatorship still reigns in this beautiful country and believe me , our little problems Europeans are caresses compared with what these people endure.



  Aqui está uma série de fotos que surgiram recentemente em redes sociais no Brasil, os fatos ocorreram entre 2010 e o 1 de Fevereiro de 2014, e ressurgir agora, com a ira de algumas pessoas sobre a crescente desigualdade causada pela chegada da Copa do Mundo e as Olimpíadas, e, provavelmente, com o desejo de mostrar ao mundo o que realmente está acontecendo nesse país , quando todos os olhos estarão voltados para eles. Esses homens , todos negros , acorrentado em pleno sol tem assassinos nada, por exemplo, aquele que está deitado na calçada quente e foi despidodiante aos olhos da polícia, foi preso por tentativa de roubo de moto. Uno-me a ira dos meus amigos brasileiros a denunciar esta ignomínia , e de chamar a atenção para o fato de que o Brasil não é a terra do paraíso de mestiçagem que a publicidade quer nos vender aqui. Governo e administração são corruptos, o racismo está em toda parte ea polícia é uma violência inimaginável , eu testemunhei de um espancamento até a morte de um jovem durante a festa de Iemanjá em 2011. E eu quero dizer que essa pessoa não tinha feito absolutamente nada tinha trazido em conflito nenhuma resistência, mas estava bem no caminho do grupo de policiais que viajam em fila indiana no meio da multidão para este tipo de evento. Eu posso dizer-lhe que eu sonhei disso por meses e até hoje ainda lágrimas de raiva vêm aos meus olhos como escrevo isto a você.

  A fotografia é de um artigo na página do Facebook de um amigo, Elenilson Nascimento, ex-professor de literatura, escritor reconhecido e jornalista. Ela acaba de ser censurado e proibido de publicar em seu blog "Literatura Clandestina " no Brasil, é por isso que hoje ele usa essa página para dizer e denunciar, mas também para difundir a cultura ea literatura lá. Depois de ter falado com ele antes de ontem eu prometi para transmitir aqui, então basta clicar sobre o seu nome , o link irá levá-lo lá.

  Obrigado pela sua atenção e se o assunto o afeta, compartilhá-lo , é importante . A sombra da ditadura ainda reina neste belo país e, acreditem, nossos pequenos problemas europeus são carícias em comparação com o que essas pessoas suportar.


É Doce Morrer no Mar...



Une petite douceur venue tout droit de Salvador de Bahia avec une version de "É Doce Morrer no Mar" de Dorival Caymmi et Jorge Amado, chantée par Ana Mametto du groupe Banda Mametto dont je vous parlerais plus amplement dans un sujet qui leur sera consacré.



                                  
Bonne soirée les amis...

La mode défigurée

Après Etienne LaVie la semaine dernière, remplaçant les pubs par des œuvres d'art, c'est au tour de l'artiste berlinois Vermibus de les détourner en les défigurant. Vive les artistes troublions...




Un petit making-of de son travail où nous le voyons parcourir l'Europe et mettre en place son projet.


Vermibus - "Dissolving Europe" from Vermibus on Vimeo.